Pour l’été, le patron du numérique français Mounir Mahjoubi a donné un drôle de conseil à ses followers sur Twitter : fermez-là !
L’équipe de communication d’Emmanuel Macron fait tout pour éteindre l’incendie de l’affaire Benalla, le barbouze du 1er mai devenu imberbe sur TF1 en juillet. Dernier contre-feu allumé : il y aurait eu ingérence russe dans le but de “gonfler” artificiellement les discussions à ce sujet sur le réseau américain fréquenté par 21 millions de français. Une organisation belge “non gouvernementale”, Disinfolab, l’affirme une première fois avant un rétropédalage laser. Mais dans la foulée, ses chercheurs auraient classé certains usagers de Twitter selon leur orientation politique. Et pour cause, c’est une donnée pertinente, visible, et essentielle pour comprendre ce qui anime les milliers d’enragés qui s’agitent, répercutent la propagande de leurs parti-e-s intime-s et s’insultent ou échangent au rythme de 4 millions de posts par jour. La CNIL s’est saisie du dossier. L’incendie faisant boule de neige, il fallait qu’un responsable prenne ses responsabilités. Alors Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’Etat au numérique, a tweeté un courageux “conseil bonheur pour l’été” : “désinstallez l’application Twitter“. C’est un peu comme si le ministère des transports déconseillait l’usage des voitures à essence parce qu’une partie indéterminée du carburant serait d’origine russe ou saoudienne. Mounir Mahjoubi, passé de la ségosphère au macrocube, use d’un vocable geek (“haters gone hate”, “les haters et les grincheux…”) et des emojis des ados pour clore le sujet. Il lui est aussi arrivé de poster trop rapidement des tweets contenant trois fautes, grammaire, orthographe et conjugaison, pour une seule phrase. Tout le monde fait des fautes de Français (nous en avons laissé une quinzaine dans Zélium 10 pour tester la vigilance de nos lecteurs). Mais les références à la culture Club Dorothée, même pour un ministre né en 1984… Mahjoubi ferait bien de nettoyer ses tweets avant d’arriver à l’âge adulte. Dans l’intérêt de la Nation et pour le bonheur estival du peuple, il faudrait aussi désinstaller internet des foyers français. Et le secrétaire d’Etat au numérique de conclure d’un mystérieux « je viendrai consulter et poster à des moment choisis”. Sur 36 15 Mounir ?