Le Zélium n°8 sera disponible en kiosque le vendredi 10 février 2012, soit le 10/02/2012 ce qui n’est pas loin, vous en conviendrez, d’une date palindrome. Souvenez-vous, le 11/02/2011, nous fêtions la sortie du numéro 1. A l’époque, Rue89, Libération, France Inter et Le Figaro en causaient, nous étions excité(e)s comme de vraies pucelles. Là, c’est con, le 12 février tombe un dimanche.
C’est pourquoi en ces temps de crise, la rigueur est de mise et faire ses comptes devient l’onanisme commun. Même si à Zélium, on s’en fout un peu du triple A.
Amis lecteurs, sachez que les mathématiques et nous, ça fait trois, mais sachez aussi que notre numéro 8 contient par exemple 71 dessins, 8 planches bédé et 14 strips. En 24 pages moyen format, c’est un score honnête : nous pétons la barre des 90 visuels.
Au total, pour y arriver, 36 artistes y ont contribué, ce qui constitue déjà une bonne meute. Ils n’ont pas dessiné dans le vent puisque 33 journalistes et chroniqueurs ont également apporté leurs plumes à ce numéro. Cela fait environ 69 participants actifs, à 0,5 près. Oui, 69, et nous n’avons pas fait exprès. Ce chiffre, cher à Etienne Liebig et à la fumeuse page 15-cul du journal, ne comporte pas les correcteurs (qui sont souvent des correctrices) et autres petites mains, sans qui l’association éditrice ne pourrait fonctionner. Si on les ajoute, nous arrivons alors à un véritable score de dictateur africain !
C’est l’occasion d’insister sur un point : jusqu’à présent, Zélium n’a enrichi que nos imprimeurs et les MLP (messageries). En d’autres termes, Zélium est façonné uniquement par des bénévoles. Des cumulards qui font ça le soir à la débauche, autant par plaisir que par conviction. Plus de 70 artisans qui oeuvrent avec bonté et générosité pour vous, lecteurs.
Soyons francs, on se dit parfois que si ça pouvait nous payer de temps en temps de bonnes entrecôtes, on ne dirait pas non. Jusqu’à ce jour, Zélium a réussi à ne pas perdre d’argent. C’est déjà un exploit mais allons plus loin : dorénavant, l’association éditrice peut aussi espérer rémunérer ses participants, voire – allez, soyons fous – créer de l’emploi.
Pour ce faire, nous devons gagner quelques lecteurs.
Oh, pas beaucoup ! Par exemple, si nous passons de 6000 à 10000 numéros vendus, ce serait alors la fête du pinard aux bouclages. Mais même avec 8000 exemplaires écoulés, nous serions déjà plus confortables, et nous nous contenterons alors de cubis remplis d’exquises piquettes.
Comme Zélium a pour unique financement celui fourni par ses lecteurs, nous voulions que vous le sachiez : il ne tient qu’à vous de gonfler le zeppelin en le faisant connaître autour de vous et en lui faisant gagner toujours plus de lecteurs.
Ainsi, c’est au nom de plus de 70 gais lurons que nous vous souhaitons une excellente lecture de notre numéro 8.