[Cet article sera mis à jour régulièrement, selon les soubresauts médiatiques éventuels, et certainement truculents.]
- Libération, éditions web et papier (PDF de la page ici) du vendredi 8 juin 2012. (Aussi publié sur Ecrans.fr)
«Z Minus», les illustrations maximus
Petit frère de Zélium, voici Z Minus, qui visiblement préfère les images. Un bimestriel satirique 100 % illustré, format tabloïd, en couleurs et sans publicité. «C’est juste un petit qui se glisse dans la cour des grands, en sautillant sur la pointe de ses pieds-de-nez», décrit un court édito en une, intitulé «Minus Papillon». Tous les formats (dessins de presse, illustration, BD) et tous les tons sont représentés, du super-crado au plutôt sérieux, pour parler d’actu et de n’importe quoi. Un reportage BD dans un cours de français pour demandeurs d’asile y côtoie «Hiroshiman vs la Femme de 50 pieds». Le premier numéro, diffusé à 50 000 exemplaires, accueille les dessins, strips ou pleines pages de Decressac, Lasserpe, Lindingre, Mykaïa, Besse, Aurel, Valère… En tout, une cinquantaine de dessinateurs devraient contribuer à Z Minus, jeunes talents ou vieux briscards.
Par ISABELLE HANNE
- C’est facile de se moquer, le blog de Berth, vendredi 8 juin 2012
Tout frais d’aujourd’hui, et tout frais tout court puisque nouveau, Z Minus, l’évangile selon St Maël (tout en dessins, BD, strips, etc)…
- Out of Zébra, le blog du fanzine, revue de presse du jeudi 7 juin 2012
Sortie du bimestriel « Z-Minus » n°1, 100% dessins ; tirage : 50000 ex. C’est à peu près aussi difficile de monter un périodique indépendant aujourd’hui, distribué en kiosque, que de traverser l’Atlantique à la rame – et beaucoup moins con.
- Midi libre, édition web, 10 juin 2012
Giemsi : dessinateur « trash » et prof de chimie
Vendredi dernier, le premier numéro du bimensuel “Z Minus” a fait son apparition dans les kiosques. Une nouvelle publication satirique qui se démarque clairement : ses 24 pages sont composées uniquement de dessins de presse.
Parmi les contributeurs, outre Aurel, Besse ou encore Lasserpe (qui travaillent notamment pour des journaux comme Le Monde ou Charlie Hebdo), s’est glissé un Ruthénois. Jean-Marc Couchet, alias Giemsi : « C’est un concept qui a déjà existé dans les années 30 ou 40 mais qui n’a pas refait surface depuis », indique le professeur de chimie. Car le jeune homme a plusieurs cordes à son arc. Voire même plusieurs personnalités.
Quand il n’a pas un crayon entre les mains, Jean-Marc Couchet est plutôt du genre introverti. Devant ses élèves du BTS agricole AnaBiotech du lycée de la Roque, il ne s’est jamais épanché sur son statut de dessinateur de presse, qu’ils ont fini par découvrir grâce à internet.
Dès qu’il sort sa planche à dessin, plus rien n’arrête Giemsi
« C’est ma façon de m’exprimer, de faire ressortir une certaine part de violence. » Que ce soit pour traiter d’actualité ou simplement raconter de petites histoires, il n’hésite pas à verser dans le “trash”. Un style qui est aujourd’hui sa marque de fabrique dans le milieu, où son nom prend petit à petit de l’importance.
Fan absolu de Pétillon, Giemsi passe plusieurs heures par semaine à dessiner. Vous l’avez d’ailleurs peut-être déjà remarqué dans certains établissements ruthénois : « Je suis un contemplatif et j’aime les endroits où il y a du monde. Alors quand j’ai fini ma journée de cours, je vais souvent m’installer dans un troquet pour voir et entendre ce que font les gens. Ça fait partie de mon inspiration. »
Le résultat de ces heures de travail se retrouve tous les deux mois dans le magazine Zélium, fondé en février 2011. « J’ai participé au journal Siné Hebdo à la fin de l’aventure, raconte Giemsi. Puis certains collaborateurs ont créé Zélium, et je les ai suivis. »
Ce sont les mêmes qui viennent de lancer Z Minus. « C’est très motivant de travailler dans une publication consacrée à 100 % au dessin de presse, glisse le jeune homme originaire de Villefranche-de-Lauragais. Au départ, lorsqu’on m’a parlé de ce projet, j’étais un peu dubitatif. Je me demandais comment on allait construire un journal sans aucun texte. Mais le résultat est enthousiasmant, avec une maquette vraiment très équilibrée ! »
Et si vous vous demandez pourquoi son style est qualifié de “trash”, on ne peut pas vraiment l’écrire ici… Mais vous pouvez toujours aller faire un tour sur son blog
par SÉBASTIEN HERVIER
- BD Gest, « le site de référence de la BD », 19 juin 2012
Bonne chance à ce nouveau titre qui, espérons-le, saura faire son « trou » sur un créneau désormais fourni et souhaitons que les lecteurs des autres revues et journaux qui accueillent parfois les mêmes auteurs auront encore un peu soif pour une rasade supplémentaire de satire.
- L’Humanité, édition web, édition papier, 22 juin 2012
Z Minus, un nouveau journal satirique dans les kiosques
100 % dessin, 0 % d’article, voici tel que se présente ce nouveau journal bimestriel, petit frère de Zélium auquel vont prêter leur coup de crayon une cinquantaine de dessinateurs dont certains collaborent à l’Humanité comme Besse. Le premier numéro, diffusé à 50 000 exemplaires, accueille les dessins, strips ou pleines pages de Decressac, Lasserpe, Lindingre, Mykaïa, Besse, Aurel, Valère… L’éditeur Jack is on the road précise que « les colonnes de Z Minus sont ouvertes à tout talent. Aucune étiquette politique, aucune censure, aucun ostracisme ; les artistes peuvent même proposer leurs dessins à cette adresse : dessins@zelium.info ».
- Radio Canal Sud (Toulouse, 92.2 FM), Bulle coincée, émission du 27 juin 2012
- Le Monde diplomatique, édition web, édition papier, juillet 2012
Les encres corrosives d’une quarantaine de dessinateurs dans ce nouveau journal satirique qui s’affranchit des pesanteurs du texte moralisateur et des contraintes du bon goût.